Le prof’ d’histoire-géo

•3 avril 2011 • Laissez un commentaire

Voici le lien d’un site créé par un professeur d’histoire-géographie en classe de 6ème. Grâce au nouveau programme d’enseignement dans cette matière, le Proche-Orient ancien est une nouvelle période abordée. Pour cela Il a fait quelques recherches et l’auteur du site présente ces trouvailles dans un esprit pédagogique qui s’adresse à d’autres professeurs avec quelques idées d’évaluation également.

http://leprofdhistoiregeo.wordpress.com/2009/10/26/lorient-ancien-an-classe-de-6eme-une-seance-autour-duruk/

C’est aussi ici que vous pourrez trouver des vidéos sur l’épopée de Gilgamesh et sur la naissance de l’écriture.

C’est un site fiable dans ces informations et qui mérite vraiment de le lire essentiellement pour les débutants dans ce domaine. Il donne de bonnes bases très claires.

Bonne découverte!!

Le Vase d’Uruk

•3 avril 2011 • Laissez un commentaire

Afin de vous présentez le matériel découvert à Uruk, j’ai choisi de prendre une oeuvre particulièrement représentative et d’en faire un bref commentaire avec en appui des sources web.

Le Vase d’Uruk indique rien qu’à son nom son importance pour le site. Il s’agit d’un vase en albâtre découvert à Uruk, plus précisément dans le complexe dédié à la déesse Inanna. Il mesure environ 1,05 mètre de hauteur et 36cm de diamètre. Il est daté de la période dite d’Uruk III, vers 3000 av.J.-C. Il est actuellement conservé à Bagdad au Musée d’Irak.

 

Le décor est réparti en quatre registres figurés. Le registre inférieur, celui du bas, est une frise de végétaux, il y a une ligne ondulée qui représente l’au, elle est associée à la fertilité des terres et donc à la croissance des végétaux représentés au-dessus. De même l’eau est nécessaire à l’entretient des troupeaux présentés sur le registre suivant. Il s’agit d’une frise de béliers et de brebis.

Ensuite le registre suivant est illustré par une procession de neuf porteurs d’offrandes. Ce sont des hommes nus, chargés de paniers, de récipients et de jarre, qui contiennent les fruit de l’agriculture et des boissons. Si on suit la progression des hommes et des animaux, ils se rendent vers la scène majeure au registre supérieur.

Sur ce dernier registre apparait un personnage très fragmentaire que le bas du vêtement permet d’identifier comme le roi prêtre. Il s’agit d’une jupe en cloche transparente à décor quadrillé, ce qui est typique de son habillement à l’époque d’Uruk III. Les autres personnages de ce registre sont tournés vers lui à l’exception du personnage qui le devance, qui doit être la personne qui dirige la procession. Le roi-prêtre vient à la rencontre d’un personnage féminin attribué d’une coiffure à deux pointes ce qui permet de suggérer qu’il s’agit d’une déesse.Elle accueille le roi d’un geste. Derrière elle on peut lire les idéogrammes du nom d’Inanna, déesse tutélaire de la ville d’Uruk.

On remarque une hiérarchisation des registres effectuée en fonction de leur contenu. Les végétaux sont en bas de la chaine et plus on monte vers le col du vas et plus on se dirige vers les divinités.

L’épopée de Gilgamesh, roi d’Uruk

•28 mars 2011 • Un commentaire

Voici le lien d’une vidéo reprenant un documentaire diffusé sur Arte qui retrace l’histoire de Gilgamesh, héros de l’antiquité Mésopotamienne.

Il faut savoir que comme toutes les histoires mythologiques, de nombreuses versions sont disponibles notamment lorsqu’il s’agit de la traduction d’écritures en cunéiforme qui peuvent être source de différentes interprétations.

Les articles rédigés sur Wikipédia sont très complets et leurs sources sont explicites et fiables, je vous conseille donc d’aller y faire un tour afin de mieux cerner ce personnage au destin mythique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilgamesh

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pop%C3%A9e_de_Gilgamesh

Portail ludique

•28 mars 2011 • Laissez un commentaire

La chronologie mésopotamienne est un casse-tête même pour les archéologues et historiens qui ont, encore aujourd’hui, du mal à tomber d’accord. Alors comment quelqu’un d’inconnu à ce milieu peut s’y retrouver?

Duloquin Chloé sous la direction de Djabellaoui Mustapha, professeur d’histoire à Paris propose une solution; le site eden-en-orient. Ce site met un coup de balai et propose un enseignement de l’Archéologie Mésopotamienne facile d’accès. Les « non-initiés » au langage technique apprécieront des articles ciblés et concis, des images et vidéos de grande qualité, des cartes et toute l’actualité en rapport.

 

Je vous invite donc vivement à consulter ce lien:

 

http://www.eden-en-orient.fr/index.php

La première révolution urbaine en Mésopotamie

•21 mars 2011 • Laissez un commentaire

Il s’agit ici de vous présenter l’article de Pascal Butterlin nommé « D’Uruk à Mari » qui parait dans le livre Histoire urbaine sorti en 2010.

Cet article fait un bilan des recherches récentes sur le sujet des premières révolutions urbaines en se basant sur deux principaux sites: Uruk et Mari. Il y est décrit l’architecture mais aussi les rapports qu’entretiennent ces deux villes entre elles. Le tout en combinant les anciennes et récentes recherches.

Il est clair et concis et permet à n’importe qui de connaitre les anciens et récents travaux effectués sur ces sites.

http://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2010-3-page-133.htm

L’Institut Oriental de l’Université de Chicago

•21 mars 2011 • Laissez un commentaire

Le site de l’Institut Oriental de l’Université de Chicago présente un ensemble d’informations assez complet sur la région du Proche-Orient.

Les informations que l’on trouve à propos d’Uruk se situent dans la section de la recherche. On trouve notamment une section de cartes très précises des régions du Proche-Orient, celle d’Irak nous informe sur la situation du site d’Uruk.

De plus, on y trouve des photos du site. Elles sont nombreuses et permettent de se rendre compte de l’ampleur du site autant sur sa superficie que sur son intérêt archéologique.

http://oi.uchicago.edu/gallery/asp_meso_uruk/

De plus la section du musée renseigne le visiteur sur les pièces qui y sont exposées. Cependant les articles restent assez vagues et ne permettent pas d’identifier les pièces provenant du site qui nous intéresse.

Source: http://oi.uchicago.edu/

[Cartes d’Uruk]

•21 mars 2011 • Laissez un commentaire

Cet article assez bref recense certains plans et quelques cartes pour donner une image de la situation géographique et de la topologie du site.

Iraq. le site est ici orthographié sous la forme d »Ourouk.  Au sud est du pays.

Vue google earth du site et des alentours proches.

Principaux bâtiments du site

Visualiser l’ancien monde

•21 mars 2011 • Un commentaire

Voici le projet que propose  l’Institut Archéologique Allemand de Berlin, travaux que l’on peut retrouver sur le site www.artefacts-berlin.de.

Le but d’un tel projet est de représenté en trois dimensions de grandes constructions mésopotamiennes telles que les bâtiments tripartites de la culture d’Obeid, la « Maison Rouge » du Tell Schech Hamad ou les décors de Tell Ahmar en Syrie, les puits égyptiens ou encore la « Maison Ronde » de Tepe Gawra en Irak mais surtout, et c’est ce qui nous intéresse ici, le site d’Uruk avec plus précisément la période séleucide et archaïque.

Les travaux en trois dimensions faits sur la période séleucide d’Uruk en Irak, qui se trouve vers 200 avant J.-C. et de la période archaïque sont impressionnants et permettent de se rendre compte de ce à quoi pouvait ressembler un tel site.

Il est possible d’avoir une vue d’ensemble du site lors de la période séleucide. Sur d’autres clichés , on prend conscience des détails architecturaux, des couleurs et des frises qui ont aujourd’hui disparues, de la disposition intérieure des bâtiments puisqu’on a un cliché du bâtiment principal  en transparence.

Concernant la période archaïque, ces travaux ce sont concentrés sur le bâtiment C qui est un édifice tripartite, caractéristique de la culture d’Uruk. Les représentations ont pour but de montrer le type de couverture utilisée pour un tel bâtiment, à savoir un toit en bois constitué principalement de nombreuses poutres. Les travaux pour cette période ont été poussés jusqu’à représenter l’éclairage naturel dont bénéficiait un tel  bâtiment.

Ce projet est un exemple en la matière et espérons qu’il soit le début d’une longue série, visant à faire revivre les lieux foulés par nos ancêtres.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

L’Institut Allemand d’Archéologie

•14 mars 2011 • Laissez un commentaire

La recherche menée sur le site de l’Institut Allemand d’Archéologie à propos de la ville d’Uruk nous a mené sur une page relatant l’historique du lieu.

Il est possible de consulter cette page en allemand ou en anglais. Les informations présentées sont assez succinctes mais efficaces lorsqu’on veut se renseigner notamment sur les recherche effectuées par les archéologues.

Ainsi on apprend que la ville, actuellement nommée Warka, fut découvert tout d’abord par William Kenneth Loftus en 1849 ce qui conduit à une première exploration en 1854. Les fouilles dirigées sont alors britanniques jusqu’en 1912 date à laquelle les Allemands reprennent les travaux. Les saisons de fouilles furent dispersées dans les temps, on en compte 39 jusqu’en 1989. S’ensuivit une longue pose jusqu’en 2002 où les travaux reprirent mais ils furent interrompu de nouveau en 2003.

Copyright 2002-2006 German Archaeological Institute

De plus, les méthodes utilisées sont présentées ainsi que les résultats des recherches et les collaborations qui y ont été réalisées.

Ainsi on nous donne le contact du chercheur qui travaille actuellement sur Uruk.: Dr. Dr. h.c. Margarete van Ess

Source: Deutsches Archäologisches Institut

[Uruk au musée du Louvre]

•14 mars 2011 • Laissez un commentaire

Le Musée du Louvre possède un très riche département d’archéologie orientale où sont exposés des vestiges du Proche et du Moyen Orient qui couvrent une période allant de l’époque des premiers villages à l’arrivée de l’Islam.  Cet article présentera quelques uns de objets exposés qui se rattachent au site d’Uruk.

Tablettes archaïques à écritures precunéiformes

Epoque proto-urbaine, fin du IV ième millénaire BC, Calcaire et argile

Ces tablettes sont des instruments de comptabilités qui apparaissent à Uruk vers 3300 (Uruk IV ).  L’émergence de ce type d’objet va de pair avec la complexification sociale qu’accompagne la formation des premières villes. Ces documents administratifs furent retrouvés en grand nombre sur le site d’Uruk et indiquent généralement des informations sur les arrivées de marchandises, les dépenses et revenus, l’administration des champs et du bétail et les mouvements de personnel.

Cet article sera complété très prochainement.

Source Musée du Louvre